Devenir performant, et rester au plus haut niveau. Comment me remettre en selle au quotidien dans un contexte concurrentiel exacerbé ?
Teddy RINER
Judoka, champion du monde et triple champion olympique
Teddy découvre le sport au sud de la capitale, à l’Aquaboulevard (Paris 15ème), où ses parents l’inscrivent à l’âge de 5 ans au club multisports. Débordant d’énergie, Teddy s’essaye à quasiment tous les sports : à l’escalade, au golf, au tennis, à la natation… Mais, très vite, il s’oriente vers le judo et le football.
A 6 ans, il est licencié dans les deux disciplines, respectivement au Paris Judo et à Levallois. « Il était très doué dans les deux, se souvient Moïse, son père. Au foot, notamment, il jouait défenseur mais terminait la saison meilleur marqueur de son équipe. ». Teddy optera finalement pour le judo. « J’avais déjà de très bons résultats », avoue-t-il. Au Paris Judo puis au Judo Club Bolivar, il est entraîné par Alain Perriot.
A 14 ans, il intègre le pôle espoirs de Rouen. Il n’y restera qu’une année, pendant laquelle il s’entraîne avec Dominique Paolozzi. L’année suivante, il revient dans la capitale pour rejoindre l’équipe de France à l’Insep. Teddy est alors interne. Il effectue le plus gros de sa préparation avec Benoît Campargue, l’un des coachs nationaux, mais sans jamais vraiment s’éloigner de Serge Dyot, son entraîneur depuis l’adolescence.
Une année, l’entraîneur offre pendant une séance sa propre ceinture noire à son jeune judoka, qui avait oublié la sienne. « Je l’ai ensuite utilisée pour un combat, se souvient Teddy. Elle m’a porté chance. J’ai trouvé qu’elle m’allait mieux qu’à lui. Depuis, je ne l’ai plus abandonnée. Je la porte à toutes mes compétitions. C’est ma ceinture fétiche. »